L’IA va-t-elle réellement détruire des emplois ? Oui… et cela commence déjà.
L’IA va-t-elle réellement détruire des emplois ? Oui… et cela commence déjà.
Actualités du marchéPar Tomorrow Solutions

L’IA va-t-elle réellement détruire des emplois ? Oui… et cela commence déjà.

L'Intelligence Artificielle va entraîner la disparition de certains emplois, notamment ceux liés à des tâches répétitives, tout en créant de nouveaux rôles axés sur l'exploitation de l'IA, comme les "Prompt Engineers" et les "AI Strategists". Pour s'adapter à cette évolution, il est crucial de développer des compétences en ingénierie des prompts, d'affiner son esprit critique et de valoriser les soft skills. En anticipant ces changements, les professionnels peuvent se positionner comme des "architectes de l'information" et tirer parti des opportunités offertes par l'IA.

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L’IA va-t-elle réellement détruire des emplois ? Oui… et cela commence déjà.

Le débat sur l’Intelligence Artificielle se limite souvent à la question « Va-t-elle remplacer l’humain ? ». En réalité, certains métiers vont bel et bien disparaître ou se retrouver fortement réduits. Les tâches purement exécutives ou hautement répétitives seront entièrement automatisées.

Cependant, c’est aussi l’opportunité de réinventer en profondeur la façon dont nous travaillons. L’enjeu n’est plus de « sauver son poste » en faisant le dos rond, mais de faire évoluer ses compétences pour prendre en main la nouvelle donne.


De l’expert “sachant” à l’architecte de l’information

Jusqu’à présent, l’expertise se mesurait surtout à la quantité de connaissances accumulées. Les experts “sachants” — médecins, consultants, juristes, ingénieurs — se distinguaient par leur maîtrise du sujet et leur capacité à résoudre des problèmes complexes grâce à leur bagage intellectuel.

Demain, l’expert sera avant tout celui qui sait exploiter l’IA de manière pertinente. On passe d’un modèle « Je sais » à un modèle « Je sais poser les bonnes questions et orchestrer la machine pour aller plus loin ». Certains parlent déjà de “Prompt Engineers” ou d’“Architectes de l’information” pour décrire ces nouveaux rôles.

Ce qui change

  • L’accumulation de connaissances : moins cruciale, l’IA peut analyser des volumes massifs de données en un temps record.
  • La capacité d’interroger l’IA : le nouveau critère de valeur. Si vous ne maîtrisez pas les bonnes approches pour “briefer” l’IA, vous passerez à côté de ses opportunités… et vous risquez l’erreur ou le biais.
  • La créativité et l’esprit critique : indispensables pour vérifier, compléter et challenger les réponses de l’IA.

Certains métiers disparaissent, mais d’autres émergent

Prenons un exemple concret :

  • Assistants administratifs : de nombreuses tâches de saisie, d’organisation ou de planning peuvent être automatisées.
  • Analystes de données : l’IA avale d’immenses flux de données, ce qui réduit le besoin d’analyses manuelles.

En revanche, de nouveaux rôles voient le jour :

  • “Data Curator” : responsable de la qualité et de la pertinence des données avant qu’elles ne soient traitées par l’IA.
  • “Prompt Engineer” : expert qui sait construire les requêtes (prompts) pour maximiser la pertinence et la fiabilité des réponses IA.
  • “AI Strategist” : capable de définir la vision et l’intégration de l’IA au sein d’un business, du process jusqu’à la formation des équipes.

Le vrai danger : sous-estimer la vitesse du changement

Selon McKinsey (2024), 75 % des entreprises intégrant l’IA observent une hausse de 15 à 20 % de leur productivité. On pourrait se dire que c’est « juste un gain de productivité ». Pourtant, derrière ces chiffres, les métiers glissent déjà vers l’automatisation. Ceux qui n’anticipent pas la transformation risquent la mise au placard.

Les écueils majeurs

  1. Biais des modèles (ex. ChatGPT) : 30 % d’inexactitudes ou de contenu biaisé (MIT, 2024).
  2. Surdépendance : à force de tout confier à l’IA, on perd l’esprit critique.
  3. Responsabilité éthique : quand l’IA conseille mal, qui endosse les conséquences ?

Ne vous trompez pas : ce n’est pas parce qu’un outil possède des biais qu’il ne s’imposera pas.
Historiquement, les technologies imparfaites (email, internet, smartphone) se sont toujours généralisées.
La clé est de savoir les maîtriser et les perfectionner.


Comment évoluer dès maintenant pour ne pas se faire remplacer ?

  1. Maîtriser les bases de l’IA

    • Apprenez à construire des prompts efficaces (Prompt Engineering).
    • Utilisez des outils accessibles : Microsoft 365 Copilot, Notion AI, etc.
  2. Développer votre esprit critique

    • Vérifiez systématiquement les réponses IA : comparer, recouper, challenger.
    • Favorisez la culture du doute constructif : partager erreurs et biais pour monter en compétence.
  3. Valoriser vos Soft Skills

    • La créativité pour trouver des angles originaux.
    • L’adaptabilité pour intégrer des IA qui évoluent (ChatGPT, Bard, MidJourney…).
    • La collaboration pour diffuser les bonnes pratiques dans l’entreprise.

Exemple :
Une grande banque automatisait la collecte de données et a réduit de 80 % ce temps opérationnel.
Conséquence : +40 % de recommandations stratégiques et une équipe plus focalisée sur des tâches à forte valeur ajoutée.
Parallèlement, certains postes purement “back-office” ont été drastiquement réduits.


Conclusion : anticipez ou risquez la mise de côté

Oui, l’IA va remplacer certains métiers, surtout ceux dont les tâches sont standardisées. Mais elle ouvre aussi la porte à de nouveaux rôles plus exigeants en termes de créativité, de réflexion et de pilotage.

Mon conseil

  • Ne vous accrochez pas trop à vos vieilles méthodes.
  • Cherchez plutôt à devenir un “architecte de l’information” : celui qui orchestre l’IA pour produire plus, mieux et plus vite.

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N’attendez pas d’être remplacé : devenez celui ou celle qui exploite l’IA au maximum.

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